Sumo et Shinto
Aimez-vous le sumo japonais ?
Si vous l’aimez, je vous recommande de comprendre la relation étroite entre Sumo et Shinto.
Car les matchs de Sumo deviennent de plus en plus intéressants en appréciant l’influence du Shinto sur lui.
De puissants lutteurs consacraient leur force aux dieux dans les sanctuaires de Shinto.
C’est le début du Sumo.
1. Sumo
En bref, Sumo est un match entre deux énormes lutteurs.
Le match se déroule à l’intérieur d’un cercle séparé par le shime-nawa appelé « Dohyo ».
Si chacun des lutteurs met un pied à l’extérieur du « Dohyo » ou s’il touche le sol avec n’importe quelle partie du corps sauf la plante de pied, il perd la lutte.
Chaque match s’appelle Torikumi.
Comme vous le savez peut-être déjà, les lutteurs de sumo ont une apparence particulière.
Tout d’abord, leur physique.
Ils sont tous gras. Bien que très gras, ils se déplacent très adroitement. Ce contraste nous fascine toujours.
Deuxièmement, leurs costumes.
Ils ne portent qu’un pagne spécial appelé « Mawashi » qui mesure 9 mètres de long. Il est en satin et jamais lavé (seulement suspendu pour sécher). Sans le laver, ils le changent chaque année.
Troisièmement, leur coiffure.
Ils ont tous les cheveux longs et font un chignon appelé Ma-gé.
Nous appelons ces lutteurs Rikishi, ce qui signifie littéralement Samouraï puissant.
Pendant la période de la guerre civile (15-16ème siècle), les rikishi combattaient sur le véritable champ de bataille comme une sorte de samouraï. Mais à l’époque d’Edo (17-19ème siècle), les rikishi quittèrent le champ de bataille et combattirent à nouveau à l’intérieur du Dohyo.
Ainsi, le sumo est redevenu un rituel et un divertissement et s’est poursuivi jusqu’à aujourd’hui.
Veuillez regarder les lutteurs sur la photo. Pouvez-vous remarquer que le lutteur debout au centre porte un tablier spécial ?
Ce tablier est orné d’une corde sacrée, ce que l’on appelle tsuna.
C’est le grand champion appelé Yokozuna. Zuna est Tsuna. Du fait que le champion porte ce tablier spécial, il s’appelle Yokozuna.
Yokozuna monte sur le ring en dernier et exécute une série de rituels importants.
2. Sumo et Shinto
1) Empereur
Dans les temps anciens, ils consacraient le sumo aux dieux pour prier pour une récolte abondante, en particulier une riche récolte de riz.
De plus, ils ont dirigé chaque match comme un rituel pour prédire la volonté des dieu(x).
Incidemment, l’origine du Sumo actuel était le « Sechie Zumo » mené devant l’Empereur comme un spectacle cérémoniel.
La famille impériale est bien connue des amateurs de sumo.
Même aujourd’hui, vous pouvez trouver assez souvent l’empereur et l’impératrice dans le stade de sumo.
Comme dernière note, l’Empereur est considéré comme le prêtre shintoïste du plus haut rang.
Quant aux histoires sur Rice et le Shinto
⇒visiter ici
2) Dohyo
Shimenawa
En parlant de Sumo et de Shinto, nous ne pouvons pas oublier le Dohyo.
À l’origine, Dohyo était un cercle entouré de sacs de paille de riz remplis de terre. Mais peu à peu, les Shimenawa du sanctuaire shinto ont été utilisés à la place des sacs.
Shimenawa sépare le domaine sacré du monde terrestre.
Ce fait montre également qu’ils considéraient le Sumo comme un rituel sacré.
Toit du Dohyo
Autrefois, ils construisaient Dohyo à l’extérieur (comme vous pouvez le voir sur la photo).
C’est pourquoi ils ont placé le toit de manière à garantir des matchs équitables, même par temps pluvieux.
Cependant, nous pouvons trouver des toits même dans les stades avec des toits en béton robustes.
Après tout, le toit du Dohyo (que nous appelons grand toit) est un vestige de tradition qui fait du Sumo le Sumo.
Intérieur du Dohyo
A l’intérieur du Dohyo, on peut trouver 6 choses sacrées :
noix de kaya, riz lavé, châtaignes, varech (Kombu), seiche séchée et sel.
Selon le Shinto, ces choses protègent le lieu des mauvais esprits et les convertissent en bonne chance.