Haricot rouge
Bienvenue dans le monde du haricot rouge.
Tout comme le soja, le haricot rouge a joué un rôle très important dans la culture culinaire japonaise, notamment à travers le Sekihan (riz rouge) et l’Anko.
Regardons son monde.
Ci-dessous le contenu de cette page.
Bien que son origine soit encore indéterminée, il ne fait aucun doute que les Japonais cultivent des haricots rouges depuis l’Antiquité.
Car les vestiges les plus anciens au Japon qui laissent des traces peuvent remonter à 4000 av.
1. Sekihan (riz rouge)
Au Japon, le rouge est un symbole du Soleil, de la vie et de la vigueur.
Depuis l’Antiquité, il est largement admis que la couleur rouge possède un pouvoir mythique pour chasser le malheur.
De plus, le riz cuit pour les célébrations dans les temps anciens était rougeâtre.
C’est pourquoi, plus tard, nous avons commencé à cuisiner du riz avec des haricots rouges lors des célébrations.
Les anthocyanes de l’azuki ajoutent une couleur rouge au riz.
C’est ce que l’on appelle le « Sekihan » (riz rouge).
Aujourd’hui encore, nous cuisinons souvent le Sekihan lors des célébrations et les offrons à nos proches et voisins.
Parce que nous croyons toujours que nous pouvons partager les bénédictions en partageant Sekihan.
En partageant les bénédictions, nous pouvons les multiplier.
– Recette
Si vous êtes intéressé par la cuisson du riz, y compris le Seki-han (riz aux haricots rouges), visitez ici
Bien que le haricot rouge soit petit, il est extrêmement nutritif.
Il contient plein de protéine,
– vitamine B1 et B2
– potassium
– fibre alimentaire
– minérale.
En outre, on ne peut pas oublier anthocyanin (une sorte de polyphenol) qui est l’origine de la couleur rouge.
2. Anko (pâte de haricots rouges sucrés)
Enfin, Anko.
Au Japon, le haricot rouge nous rappelle immédiatement le Anko, pâte de haricots rouges sucrés (amai) très utilisée dans les sucreries japonaises.
Comme on le dit souvent au Japon, cet Anko est un aliment idéal pour activer le cerveau.
Parce qu’il offre à la fois du sucre et de la vitamine B1.
Médicalement parlant, le cerveau ne consomme que du glucose.
Le sucre doit donc être décomposé en glucose et pour cette décomposition, la vitamine B1 est indispensable.
En les offrant ensemble, Anko peut rendre notre cerveau vigoureux en quelques instants.
3. Kanji et kana
1) Kanji
Apprendre les Kanji (caractères chinois) est toujours intéressant et bénéfique pour comprendre ce que signifie le mot.
Grâce au kanji, nous pouvons virtuellement saisir non seulement le sens du mot, mais aussi le contexte dans lequel il est né.
Le kanji pour haricot rouge est 小豆 qui signifie littéralement « petit haricot ».
Examinons les détails.
Premièrement, 小.
小 a son origine sous la forme de trois petits grains.
Comme ces grains étaient très petits, 小 en est venu à indiquer petit.
D’un autre côté, grand est 大 et 大豆 est du soja.
Vient ensuite 豆.
Selon la théorie la plus soutenue, 豆 indique un récipient sacré utilisé pour consacrer des produits agricoles aux dieux.
Nous lisons généralement 豆 comme « Ma-mé ».
Cependant, dans le monde japonais des Kanji, chaque caractère a plusieurs prononciations.
Ainsi, 小 a quatre prononciations : 1) shou, 2) ko, 3) o, 4) chii.
D’autre part, 豆 a trois prononciations : 1) ma-mé, 2) zu, 3) to(u).
Sans aucun doute, ce système rend la langue japonaise extraordinairement difficile.
Pourquoi? 小豆 est Azuki?
Vraisemblablement, vous vous demandez pourquoi 小豆 se prononce Azuki.
Oui. Bien que les kanji japonais aient plusieurs lectures, les règles normales ne nous obligent pas à lire 小豆 comme Azuki.
Shou-zu est une prononciation naturelle de 小豆 et certaines personnes appellent le haricot rouge Shozu.
Mais Azuki est quand même la prononciation normalement utilisée.
Pourquoi?
Parce que le mot Azuki existait bien avant l’arrivée des Kanji au Japon.
Plus tard, lorsque les gens ont commencé à utiliser le Kanji, ils ont choisi 小豆 pour décrire sa petite apparence. Alors que le nom Azuki a survécu et que ces deux-là se sont officiellement combinés.
2) Kana
Il existe deux phonogrammes (kana) en japonais : 1) Hiragana et 2) Katakana.
Selon la théorie la plus répandue, les deux ont été formés en adoptant un élément d’un caractère Kanji ayant une consonance similaire.
À l’origine, les Hiragana étaient réservés aux femmes. Mais aujourd’hui, son usage est de loin le plus large.
En parlant de 2) Katakana, nous l’utilisons principalement pour les mots d’origine étrangère.
Soit dit en passant, il y a 46 caractères dans les systèmes Hiragana et Katakana.
Quant à Azuki, Hiragana est あずき et Katakana est アズキ.