Riz japonais
Ce n’est pas exagéré de dire que les Japonais ne peuvent pas vivre sans riz.
Bien que les habitudes alimentaires aient changé et que les gens en consomment moins qu’avant,
le riz garde une place permanente comme aliment de base pour les Japonais.
De plus, le riz est un ingrédient de base des boissons et assaisonnements importants, tels que le Saké, l’Ama-saké, la pâte de soja (Miso), le vinaigre.
C’est-à-dire que c’est l’âme du japonais.
Jetons un coup d’œil dans le monde profond du riz japonais.
Kanji – riz
Grâce au kanji, nous pouvons virtuellement saisir non seulement le sens du mot, mais aussi le contexte dans lequel il est né.
Par conséquent, je vais introduire les Kanji aussi souvent que possible.

Le kanji pour le riz est 米 et nous le prononçons comme komé.
Selon la théorie la plus soutenue, 米 illustre un épi avec 6 grains de riz.
Quand j’étais enfant, je croyais qu’il devait y avoir une relation étroite entre 米 et 木 qui signifie arbre.
Cependant, l’histoire ci-dessus a dissipé mon malentendu, même si 6 graines de riz dans un épi ne peuvent pas me satisfaire.
En tant que personne des temps modernes, j’aimerais qu’il y ait plus de graines de riz sur une pointe.
1. Histoire du riz japonais
Le riz est arrivé au Japon il y a environ 3000 ans.
Ils avaient principalement deux origines différentes : le riz japonica et le riz indica.
Le premier a l’aspect rond, tandis que le second le long.
Au début, ils cultivent ces deux ensemble.
Mais le riz indica subtropical ne s’est pas adapté au climat japonais et le riz japonica est devenu de plus en plus populaire.
Ce riz japonica rond est l’espèce très exigeante.
Mais le rendement à l’hectare est très grand et le plus on prend de la peine, le plus on peut moissonner.


De plus, le battage, le décorticage et la préparation à manger sont tous faciles.
– à l’aide d’un pilon et d’un mortier, on peut facilement le battre.
– en frottant chaque graine, on peut facilement la polir.
– sans le saupoudrer, on peut le manger directement
Avant tout, le riz est délicieux et on ne se lasse pas d’en manger.
C’est pourquoi nous avons persévéré dans nos efforts pour cultiver le riz même dans la partie nord du Japon.
Si vous êtes intéressé par une rizière de style unique appelée Tanada, visitez ici
⇒Rizières en terrasse-Tanada
2. Comment manger du riz japonais
Au départ, les gens mangeaient du riz sous forme de bouillie appelée himei.
Mais lorsque la marmite chinoise appelée koshiki est arrivée au Japon, ils ont commencé à manger du riz cuit à la vapeur.
Cependant, ils ne mangeaient le riz cuit à la vapeur que lors d’occasions spéciales limitées, principalement lors d’événements sacrés.
Dans ces événements, premièrement, ils l’ont placé devant le sanctuaire familial. Puis, une fois la cérémonie terminée, ils le divisèrent parmi les personnes concernées et le mangèrent.
Au fil du temps, ils ont commencé à polir le riz. En polissant le riz, il devient plus doux et plus sucré.
Cependant, le riz non poli, ce que nous appelons le riz brun, a une valeur nutritionnelle plus élevée que le riz poli.
Parce que les nutriments inclus dans la surface du riz tels que la vitamine B sont éliminés lors du polissage.
Cuisson du riz dans un pot en argile
Au Japon, vous pouvez trouver des cuiseurs à riz dans de nombreuses familles.
Mais la cuisson du riz dans un pot en argile est très simple.
Vous pouvez l’essayer si vous avez a) du riz, b) de l’eau et c) un pot en argile.
<Ingrédients (Pour 4 personnes)>
a) Riz (2 tasses)
b) Eau (2 tasses)
- Lavez le a) riz.
Pétrir le riz avec la paume sous l’eau pour laver le son de riz - Mettez-le dans un pot en argile et ajoutez b) de l’eau.
Si vous avez le temps, laissez-le environ 30 minutes pour lui faire absorber l’eau. - Couvrez le pot et mettez-le à feu vif.
Quand ça bout, baissez le feu et laissez reposer 5 minutes. - Éteignez le feu et faites cuire à la vapeur pendant 20 minutes.
- Faire gonfler le riz.
Si vous êtes intéressé par la cuisine Seki-han (riz aux haricots rouges), visitez ici
⇒Cuisson Sekihan dans un pot en argile
3. Influence sur la mentalité
Dans la culture du riz, ce qui est important avant tout est l’eau.
En avril le riz est semé dans le champ ordinaire, mais un mois plus tard, il est transplanté dans une rizière qui est remplie d’eau.
Dans l’eau le riz reste environ trois ou quatre mois.
L’irrigation et le désherbage attentifs sont indispensables.
Il était impossible pour une famille de l’accomplir toute seule.
C’était l’une des raisons les plus importantes pour lesquelles ils appartenaient à une communauté locale et essayaient toujours de maintenir de bonnes relations avec les autres membres.
La séparation signifiait la mort.
Cette mentalité n’a pas changé beaucoup.
Même aujourd’hui il est important pour la grande majorité des japonais de faire partie d’un groupe.
Si quelqu’un a déçu les autres, il/elle est énormément déprimé.

Shinto
En parlant de l’influence du riz sur la mentalité japonaise, on ne peut pas oublier l’existence du shintoïsme.
Le riz est également étroitement lié au Shintoïsme.
Pour les histoires sur le riz et le Shinto, visitez ici
⇒Riz et Shinto
Ne-mawashi
Même dans les sociétés moderne, la décision est rarement baissée sur une responsabilité individuelle et le procédé appelé « né-mawashi » est très souvent utilisé pour obtenir l’unanimité de groupe.
“Né” signifie racines. A l’origine, le mot « né-mawashi » est utilisé en jardinage et signifie « creuser autour de la racine d’un arbre avant de le repiquer ».
Mais aujourd’hui ce mot signifie généralement “négociations en coulisses”.
Dans le processus de né-mawashi, ils prennent des décisions réelles en dehors des réunions officielles et après le né-mawashi, la réunion protocolaire a lieu.
Ensuite, un document est distribué aux personnes concernées et celles-ci apposent leurs sceau appelés « Hanko ».
Car au Japon, l’impression de Hanko a la même valeur juridique que la signature dans d’autres pays.
