Yabukita
1. Cultivar de thé
Pour commencer l’histoire du cultivar de thé, tout d’abord, il faut comprendre que le théier n’est pas autogame.
Ce fait signifie que si les théiers sont propagés par graines, le résultat est une pollinisation croisée naturelle.
En conséquence de cette pollinisation croisée, les feuilles de chaque théier peuvent être différentes en couleur et en forme, en plus en goût et en saveur.
D’autre part, si les théiers sont tous des clones propagés par boutures (c’est-à-dire le cultivar de thé), ils brillent presque uniformément pour former des haies parfaites et leurs feuilles sont assez similaires.
Ces faits garantissent que le goût et l’arôme des cultivars de thé sont très clairs et raffinés.
De nos jours, les cultivars de thé couvrent environ 98 % de toutes les plantations de thé au Japon et, étonnamment, Yabukita en occupe plus de 75 %.

2. Yabukita
1) Histoire
En 1908, un cultivar de thé japonais, Yabukita, a été créé.
Hikosaburo Sugiyama l’a distingué en sélectionnant des plantes de bonne qualité dans le départements de Shizuoka et en les clonant.
Depuis lors, le nombre de plantations de thé qui plantent Yabukita a rapidement augmenté et occupe désormais plus de 75% de la plantation de thé.
La plupart des Yabukita sont transformés en thé vert Sencha.
Bien que le mot Yabukita lui-même signifie le nom d’un cultivar de thé japonais, beaucoup de gens croient que cela signifie Sencha lui-même.
2) éléments gustatifs
Soit dit en passant, voici les 4 éléments gustatifs que l’on retrouve dans le thé japonais :
1) umami
2) douceur (amami)
3) amertume (nigami)
4) astringence (shibumi).
Beaucoup de gens ne doutent pas que Yabukita est le cultivar de thé qui a le meilleur équilibre de ces 4 éléments gustatifs.
3) Caractéristiques
Yabukita a également une belle apparence et dégage un doux arôme, tout comme les brumes des montagnes japonaises.
Grâce à Yabukita, la quantité de thé récolté ainsi que sa qualité ont considérablement augmenté.
Mais cette uniformité a posé quelques problèmes :
– l’absence de variation de goût et d’arôme,
– le manque de main d’œuvre en période de récolte (chevauchement des périodes de pointe des récoltes).
4) Nouveaux mouvements
De nos jours, les mouvements pour produire de nouveaux cultivars et établir des thés japonais à domaine unique deviennent plus actifs.
Les thés d’un seul domaine nous permettent d’apprécier le goût et la saveur distinctifs tout comme le vin d’un seul vignoble.
Mais il est à noter qu’ils mélangent Yabukita avec d’autres cultivars dans de nombreux cas.
Après tout, Yabukita est un standard inébranlable pour le thé japonais.
